La pêche au thon rouge en dérive se base essentiellement sur une bonne amorce réalisée à partir de sardines, anchois et allaches qui sont jetées à la mer, entières ou en morceaux. Ce travail – parfois très ennuyant – peut être effectué manuellement par une personne se consacrant à cette opération avec constance ou par des amorceurs électriques.
Le sillage qui en résulte, caractérisé par un fort attrait olfactif et visuel, est, sans doute, le point fort de cette technique.
Contrairement aux amorces communément adoptées par les autres disciplines, où ce qu’on prépare n’est qu’un lit d’amorce sur le fond, la pêche en dérive profite d’un sillage long et continu qui est capable d’attirer les poissons jusqu’au bateau, où les hameçons sont positionnés.
Donc, sans ambages ni réserves, nous pouvons dire que l’amorçage est l’aspect le plus important de la pêche en dérive. Si bien fait, il répresente les fondements sur lesquels tous nos projets de pêche peuvent reposer. Sans cette condition, les chances de capture diminuent considérablement jusqu’à devenir aléatoires.
En particulier, il faut se concentrer sur deux aspects essentiels de l’amorçage et donc comprendre quelle est la direction de l’eau à la surface et décider la quantité d’amorce qu’il faut utiliser au cours de notre journée de pêche.
Pour ce qui concerne le courant, certaines mesures sont indispensables si on pêche à l’ancre ( selon une approche qui est de plus en plus répandue dans les communautés de pêcheurs, y compris les professionels). Dans ce dernier cas, en effet, il faut analyser le courant de surface, sa direction et sa vitesse. Pour ce faire, il faut prendre des sardines, entières ou en morceaux, les jeter à l’eau lorsque le bateau est arrêté et en observer le mouvement par rapport à notre position. Cet aspect sera très important pour comprendre à quelle profondeur et à quelle distance il faut positionner les hameçons.
Tous les pêcheurs de thons, surtout les moins expérimentés, se demandent combien d’amorce utiliser pendant leurs sorties de pêche. Malheureusement, à cause d’une crise économique qui ne montre aucun signe d’affaiblissement et qui a conduit les familles à préférer les poissons de plus faible valeur économique, le coût du poisson bleu a sensiblement augmenté pendant les dernières années. Évidemment, une bonne sortie de pêche peut être effectuée même avec deux boîtes mais, vous savez, la mer est grande et le thons sont toujours bien affamés. Par conséquent, je conseille d’utiliser 4-5 boîtes pour une session d’une demi-journée, 8-12 boîtes (de 5-7 kg chacune) pour une sortie couvrant l’entière journée.
L’amorce peut être réalisée à partir de sardines entières, dont la tête ou l’estomac doivent être coupés afin d’éviter qu’elles puissent couler à cause de la formation de bulles d’air dans leur corps. On ajoutera des sardines coupées en deux, trois ou quatre parties (selon la taille des sardines dont nous disposons). Lorsque la première sardine a été jetée, on doit attendre qu’elle s’éloigne de quelques mètres pour jeter le reste de notre amorce à l’eau.
Pour une sortie de pêche de 8-9 heures, un équipement de 8-12 boîtes ou, en alternative, une grande boîte d’amorce pour chaque heure de pêche assure des résultats très satisfaisants.
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